Notions utiles pour percer le nuage …


Petite mise à plat des connaissances des services de Cloud, de leurs usages et de leurs bonnes pratiques :

(Maj Juin 2013 L’affaire Prism renforce encore mes propos, la plus grande intelligence est donc ce mise ! )

1) Fin 2012 un Cloud est à considérer comme un service (Cf :SaaS) ! Pas seulement un espace de stockage auquel on accède à distance. Pas uniquement l’extension d’une machine à capacité « réduite » comme un iPad, par exemple mais comme une série de services offerts en « espace collaboratif »

2) Cet « espace collaboratif » peut être comparé à un bureau, une entreprise dans laquelle les collaborateurs travaillent de manière la plus efficace c’est à dire d’une manière autonome à la hauteur de leurs attributions, mais d’une façon commune dans l’exécution, garantissant le rendu à temps d’un travail( ex: livrable d’un consultant)

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3) Ces services de Cloud tous accessibles par un simple navigateur internet se libèrent ainsi des « marques d’ordinateurs » sont donc multiplateformes et  sont des espaces remarquablement  protégés, disposant d’un accès réglementé tout comme un bureau, une agence ou un laboratoire de recherches équipé d’une porte et d’une clef (Log+mot de passe)

A l’intérieur on peut y retrouver tous les outils nécessaires à la rédaction de document standardisés comme un traitement de texte , de quoi faire de  l’archivage de documents. Ici tout est  partage, en fonction des attributions de chacun dans le groupe de travail. L’envoi des documents par internet y est évidement codé en passant par une solution VPN adaptée pour éviter tout « piratage ». Le partage avec certains clients privilégiés peut être même envisagé, enfin la traçabilité de production documentaire y est assurée.

4) Alors à quoi sert l’iCloud (Marque déposée d’Apple)  dans ce cas ? Eh bien si l’on assimile le Cloud à un système  circulaire protégé , l’iCloud peut être assimilable à une boucle externe secondaire qui s’y raccroche partiellement  et qui permet à certains utilisateurs de fractionner leur travail, de le dématérialiser entre les différentes machines (ordinateurs) qu’ils/elles emploient.

Pratique pour commencer un document sur un macbook pro de son bureau et y apporter quelques corrections de son iPad/ Macbook Air en live face à un client par exemple. l‘iCloud fait un pont entre les plateformes (ordinateurs) permet de travailler sur une version unique , et rend obsolète le rangement en étagère. Pré-requit, un Mac+ logiciel iWork bien sûr.

Pour résumer, l’iCloud fluidifie étonnement le travail entre les plateformes…

Mais attention, le problème de la sécurisation incombe alors exclusivement à son utilisateur, même s’agissant là de travaux en amont , travaillés en mode projet, anonymisés pour empêcher toute utilisation non souhaitée, et qui n’auront peut être jamais vocation à être partagés.

Même si l’utilisation en boucle secondaire  isole structurellement des risques de fuites, la précaution N° 1 doit être bien l’interdiction à l’accès physique à l’ordinateur, puisque l’iCloud est lui en accès ouvert depuis le portable, fondamentale précaution étant donné l’engoument pour les iPad et des portables Apple.

En résumé, l’utilisation d’un Cloud doit faire partie d’une stratégie globale  à entreprendre , mais aussi une communication calibrée à destination de sa clientèle. L’utilisation d’iCloud ne peut se faire que de façon protégée et restreinte à peu de participants, et reste à mes yeux idéal pour le grand public, et dans les conditions d’extrème sécurité pré-citées dans un cadre professionnel.

ex: http://lecloudpro.orange.fr/selections-prohttp://www.ovh.com/fr/cloud/instances/index.xml#les_fonctionnalites

Bonne année 2013 !

GC.

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